L’augmentation mammaire, une pratique efficace pour l’accroissement du volume des seins
Les femmes ont une constitution presque semblable à celle des hommes. Toutefois, leurs seins font partie des nombreuses caractéristiques qui les différencient du sexe opposé. Il s’agit d’organes constitués de tissu mammaire pouvant être soumis à des défauts d’ordre congénitaux. Cela peut se matérialiser par un affaissement de ces derniers ou par un manque du volume minimum. Heureusement, il existe un moyen artificiel pouvant corriger ces défauts physiologiques mammaires. Il s’agit de l’augmentation mammaire qui se réalise à l’aide d’implants. Que faut-il comprendre par augmentation mammaire ? Comment se déroule une telle intervention ? Quels sont les risques liés à cette pratique ? La réponse dans le corps de cet article.
Qu’est-ce que l’augmentation mammaire ?
Il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique dont le but est de procéder à l’augmentation du volume des mamelles. Ce résultat est obtenu par la mise en place d’implants mammaires à l’intérieur des seins de la patiente. Le chirurgien a la possibilité de réussir une telle intervention en pratiquant une greffe de graisse. Cela est appelé « lipostructure ». L’augmentation mammaire est très en vogue en région parisienne. C’est en réalité la deuxième opération la plus réalisée sur le territoire français.
À qui s’adresse l’augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire s’adresse plus particulièrement aux femmes désireuses de s’affranchir du port quotidien des prothèses mammaires externes. Cette intervention chirurgicale est également destinée aux patientes en manque de volume mammaire de manière congénitale. Les femmes ayant acquis ce défaut physiologique à la suite d’une grossesse ou d’un fort amaigrissement sont également concernées. Il faut enfin y inclure celles qui sont sujettes à la ptôse mammaire sous toutes ses formes.
Comment se déroule une intervention d’augmentation mammaire ?
Sachez qu’une telle opération s’effectue en chirurgie ambulatoire sous anesthésie générale. Quelques fois, cette dernière peut se réaliser localement en accord avec les spécialistes en la matière. Une telle opération d’esthétique dure au minimum 1 h 30 min. Par ailleurs, elle n’engendre pas de douleurs postopératoires immédiates. Cela trouve son explication dans le fait que l’effet des sédatifs injectés au patient durant l’intervention ne s’estompe pas totalement après l’opération.
Quels sont les différents types de cicatrices réalisées lors d’une augmentation mammaire ?
Afin d’introduire la prothèse mammaire à l’intérieur des seins du patient, le chirurgien est censé faire une entaille (cicatrice). Il existe à cet effet trois types d’entailles. L’une peut s’effectuer sous les seins, l’autre autour de l’auréole et la dernière sous l’aisselle.
La cicatrice s’effectuant sous le sein
Ce type d’entaille est également connu sous la désignation de « cicatrice sous-mammaire ». Il se réalise plus précisément dans le sillon de cet organe. Seules les patientes ayant déjà une marque distinctive à cette partie peuvent subir ce type de cicatrice.
La cicatrice s’effectuant autour de l’aréole
Dans le jargon médical, elle est appelée « entaille périaréolaire ». Celle-ci est destinée aux femmes ne disposant pas de sillon marqué. Les patientes nécessitant des modifications de la taille et de la position des aréoles peuvent être sujettes à ce type de cicatrice.
La cicatrice sous l’aisselle
L’aisselle est une partie favorisant grandement ce type d’intervention chirurgicale. Elle ne pose aucune contrainte et est adaptée à toutes les femmes désireuses de subir l’augmentation mammaire.
Cependant, seul le médecin est capable de déterminer la cicatrice la mieux adaptée à votre cas.
Quelles sont les différentes techniques opératoires pratiquées lors d’une augmentation mammaire ?
Deux techniques peuvent être employées par le chirurgien en vue de placer une prothèse mammaire. La plus pratiquée est le dual plan. Celle-ci nécessite que l’implant soit placé à l’arrière du muscle pectoral. Le spécialiste a également la possibilité de pratiquer la technique prépectorale. Pour que cela soit réalisable, la patiente doit avoir une peau de bonne qualité ainsi qu’une glande mammaire bien épaisse.
Quels types de prothèses s’utilisent pour une augmentation mammaire ?
Compte tenu de la morphologie et des attentes de la patiente, le chirurgien peut opter pour quatre types de prothèses. En effet, il a le choix entre :
- La prothèse ronde ;
- La prothèse anatomique ;
- La prothèse ergonomique ;
- Les implants en silicone.
Comment se choisit la prothèse adéquate ?
Le choix de l’implant mammaire s’effectue en fonction de la forme des seins que désire la patiente. Ainsi, lorsque cette dernière souhaite arrondir ses mamelles, le chirurgien opte pour des prothèses rondes. Si par contre le résultat final voulu est « le sein en forme de poire », c’est l’implant anatomique qui se doit d’être employé. La prothèse ergonomique combine les deux premières morphologies obtenues après l’intervention chirurgicale. En effet, lorsqu’elle est installée, cette prothèse procure à la fois de la rondeur ainsi qu’un effet de décolleté semblable à celui de l’implant anatomique.
Par ailleurs, les prothèses contenant du gel de silicone produisent un rendu final plus naturel que ceux remplis avec du sérum physiologique (implant anatomique et ergonomique). Lorsque la patiente n’arrive pas à se décider, le médecin a la possibilité de réaliser des essais. Cela permet au sujet d’opérer de façon plus sereine son choix.
Comment se sent la patiente après l’opération d’augmentation mammaire ?
Cette intervention chirurgicale n’est pas sans effets secondaires. Lorsque la prothèse est déposée à l’arrière du muscle pectoral, le sujet d’une augmentation mammaire ressent des douleurs à la poitrine. Celles-ci surviennent en général lorsqu’il effectue certains mouvements. Par ailleurs, il a l’impression que son torse gonfle. Il s’agit d’une sensation tout à fait normale qui peut persister pendant deux semaines.
Quel problème peut poser une augmentation mammaire ?
Le seul problème majeur susceptible de survenir après l’augmentation mammaire est la coque. Il s’agit d’une complication peu récurrente. D’après les études, la probabilité pour qu’elle puisse survenir est évaluée de 2 % à 30 %. Toutefois, les risques sont drastiquement réduits à 5 % lorsque le chirurgien esthétique opte pour une prothèse microtexturée. La coque se déroule en quatre étapes. Dès le premier stade, le spécialiste ne détecte que la contraction capsulaire. Ce n’est qu’après un certain temps que le défaut se révèle. À la deuxième phase, elle est palpable, mais n’est pas toujours visible. Au troisième stade, cette complication provoque de la gêne chez la patiente et devient totalement visible. Lorsqu’elle parvient à la dernière phase, elle ressent d’atroces douleurs.
Comment faut-il venir à bout de cette complication ?
Lorsque la coque se déclare chez la patiente, elle doit se rapprocher de son chirurgien. Ce dernier procèdera à des analyses en vue de déterminer le stade de l’évolution. Dans le cas où elle se situe parmi les trois premières étapes, le chirurgien plasticien n’est pas tenu de pratiquer à nouveau une intervention. Si la coque atteint le dernier stade, il est alors indéniable que la prothèse doit être retirée et remplacée.
En somme, l’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale esthétique permettant d’augmenter le volume des seins. Elle s’adresse aux femmes souffrant de ptôse mammaire ou d’affaissement des mamelons. Avant le début de l’opération, le chirurgien opte pour une technique d’intervention parmi les deux qui s’offrent à lui. Par ailleurs, la patiente a la possibilité de choisir entre une prothèse anatomique, ergonomique, ronde ou celle en silicone. La réalisation de cette intervention nécessite que l’esthéticien choisisse la cicatrice convenable pour la patiente. Après l’opération, la patiente pourra renfiler fièrement ses maillots de bain.